mardi 22 novembre 2016

Individu, conatus et essence chez Spinoza (S. Charles)

Conférence | Talk



(Université du Québec à Trois-Rivières)

  
Source : Wikipédia

Individu, conatus et essence chez Spinoza

Cette présentation soutiendra qu’on peut distinguer deux types d’êtres réels chez Spinoza, des « individus » au sens fort, doués d’un conatus et d’une essence, et des « individus » au sens faible, qui sont à comprendre comme les corps par agrégat. Lorsque Spinoza énonce en E III P6 que toute « chose » s’efforce de persévérer dans son être, il suppose à la fois qu’une chose a un être qui lui est propre (identité singulière), donc qu’elle est un individu, et d’autre part, qu’elle a une certaine puissance de persévérer dans cet être. Le cœur de mon propos consistera à montrer sous quelles conditions de pression extérieure et de résistance active on peut comprendre les deux sortes d’individus chez Spinoza, et je soutiendrai qu’on peut concevoir le conatus, ou le fait d’avoir une essence active, comme une propriété émergente à partir de l’état initial caractérisé par les strictes lois de la physique mécanique.


Vendredi, 2 décembre, 2016
15h00

Université d'Ottawa
Pavillon Desmarais
Salle 8161

An Age of Risk: Politics and Economy in Early Modern Britain (E. Nacol)


lundi 14 novembre 2016

Sur notre manque d'hypocrisie civilisatrice (D. Robichaud)

Sur les ondes | On air

(Université d'Ottawa)

Sur notre manque d'hypocrisie civilisatrice : retour sur les élections américaines

À l'émission Les Malins 

Samedi, le 29 octobre 2016, à 9h43 (écouter en rediffusion)
Ici Radio-Canada Première Ottawa-Gatineau (90,7 fm)

mardi 8 novembre 2016

Leibniz Colloquium


Philosophers and Tyrants (F. Gonzalez)

Conférence | Talk



(University of Ottawa)

Source: Wikipedia
  
Source: Wikipedia

Philosophers and Tyrants: Politics in the Platonic Seventh Letter and in Martin Heidgger's Black Notebooks

Heidegger’s involvement with National Socialism has often been compared to Plato’s association with Dionysius II, tyrant of Syracuse. Both cases are seen as only examples of a naiveté with regard to politics that has always characterized philosophy, to the point that Hannah Arendt has called it a ‘déformation professionnelle’. The argument of this talk is that such a view is a complete misrepresentation of the politics of both Plato and Heidegger. Plato, far from being naive in this regard, was fully cognizant of the irresolvable tensions existing between philosophy and politics. There was also nothing naive about Heidegger’s political involvement, though for a very different reason: his long-lived and unconditional embrace of National Socialism, with regard to which there can remain no doubt today, results from a deliberate destruction of ‘the political’ as an autonomous sphere of reflection and action.  Only once we get beyond the trite idea that these philosophers were politically naive, can we confront the different questions they pose: in the case of Plato, in what way and to what extent can philosophy guide and intervene in politics? In the case of Heidegger, is politics even possible, does the word ‘political’ retain any meaning, at the end of metaphysics?


Friday, November 11th, 2016
3:00pm

University of Ottawa
Desmarais Hall
Room 8161

Penser aux environnements cognitifs (G. Beaulac)


jeudi 3 novembre 2016

Money Creation and Distributive Justice | Création de la monnaie et justice distributive (P. Dietsch)

Money Creation and Distributive Justice

Peter Dietsch, Université de Montréal


Event Date: November 10, 2016 - 12:00pm to 1:30pm
Location: FSS 5028, 120 University Private

Presented by CIPS, IPEN and the Ottawa Political Thought Research Network

Free. Bilingual presentation. Registration is not required. Seating is limited and available on a first come, first served basis.

Theories of justice appeal to a variety of criteria to determine what social arrangements should be considered just. For most theories, the distribution of financial resources matters. However, they ignore the way that money creation itself might have an effect on distributive justice.
Professor Dietsch will advance a comparative analysis of two systems of money creation: First, the system of fractional banking as we know it today, under which commercial banks can create money by giving out loans without any significant constraints other than the creditworthiness of the debtor; second, the system of 100% banking (Fisher 1936, Benes & Kumhof 2012), under which banks play a role of mere intermediaries. The two systems are usually compared with respect to their relative financial stability only. He extends this analysis to distributive justice. Arguably, fractional banking contains a bias in favour of those with collateral and thus in favour of the rich. 100% banking would significantly reduce it. He also looks at the impact of different ways of dealing with credit default on distributive justice. Systems that put the entire burden of default on the debtor have a different impact on distribution than ones that allow for short-cuts for creditors.

Peter Dietsch is a professor in the Département de Philosophie de l’Université de Montréal. He works on questions of economic ethics, with a particular focus on issues of distributive justice as well as of economic policy. He is the author of Catching Capital – The Ethics of Tax Competition (OUP, 2015) as well as of numerous articles.

Création de la monnaie et justice distributive 

Peter Dietch, Université de Montréal


Date: 10 novembre 2016 - 12h00 à 13h30
Lieu: FSS 5028, 120 Université Privé

Présenté par le CÉPI, le RÉPI et le Réseau de recherche en pensée politique d'Ottawa

Gratuit. Présentation bilingue. Inscription non requise. Les places sont limitées et seront disponibles sur la base du « premier arrivé, premier servi ».

Les théories de la justice font appel à de nombreux critères pour déterminer quels caractères sociaux devraient être considérés comme raisonnables. Pour la majorité des théories, la distribution de ressources financière est importante. En revanche, ils ignorent la manière dont la création de l’argent elle-même peut avoir un impact sur la justice distributive.

Le professeur Dietsh proposera une analyse comparative de deux systèmes de création de monnaie : la première, le système de réserves fractionnaires comme nous le connaissons de nos jours, sous lesquels les banques peuvent créer de l’argent à l’aide de système d’emprunt sans contraintes sauf celle de la solvabilité du débiteur. La deuxième théorie est celle des réserves fractionnaires au 100 % monnaie (Fisher 1936, Benes & Kumhof 2012), ce qui signifie que les banques joue le rôle d’intermédiaire. Les deux systèmes sont souvent comparés seulement avec leur relative stabilité financière. Son analyse de la justice distributive est plus profonde. Les réserves fractionnaires représentent tout de même une faveur pour les personnes ayant une garantie et par conséquent une faveur pour les riches ; les réserves fractionnaires au 100 % monnaie, réduiraient ce phénomène de manière considérable. Il prend aussi compte des différentes manières de traiter le risque de crédit au sein de la justice distributive. Les systèmes qui donnent l’intégralité de la charge sur le débiteur, ont un impact différent sur la distribution, que ceux qui ont accès à des raccourcis pour les créanciers.

Peter Dietsch est professeur au département de philosophie de l’Université de Montréal. Il travaille sur des questions d’éthique économique, se concentrant particulièrement sur la justice distributive et la politique économique. Il est l’auteur de Catching Capital — The Ethics of Tax Competition (OUP, 2015)  ainsi que de nombreux articles.