Toute l'activité philosophique de la région d'Ottawa | Everything about Ottawa's philosophical life
vendredi 25 novembre 2016
mardi 22 novembre 2016
Individu, conatus et essence chez Spinoza (S. Charles)
Conférence | Talk
Individu, conatus et essence chez Spinoza
Vendredi, 2 décembre, 2016
Cette présentation soutiendra qu’on peut distinguer
deux types d’êtres réels chez Spinoza, des « individus » au sens fort, doués
d’un conatus et d’une essence, et des « individus » au sens faible, qui
sont à comprendre comme les corps par agrégat. Lorsque Spinoza énonce en E III
P6 que toute « chose » s’efforce de persévérer dans son être, il suppose à la
fois qu’une chose a un être qui lui est propre (identité singulière), donc
qu’elle est un individu, et d’autre part, qu’elle a une certaine puissance de
persévérer dans cet être. Le cœur de mon propos consistera à montrer sous
quelles conditions de pression extérieure et de résistance active on peut
comprendre les deux sortes d’individus chez Spinoza, et je soutiendrai qu’on peut
concevoir le conatus, ou le fait d’avoir une essence active, comme une
propriété émergente à partir de l’état initial caractérisé par les strictes
lois de la physique mécanique.
15h00
Université d'Ottawa
Pavillon Desmarais
Salle 8161
lundi 14 novembre 2016
Sur notre manque d'hypocrisie civilisatrice (D. Robichaud)
Sur les ondes | On air
(Université d'Ottawa)
Sur notre manque d'hypocrisie civilisatrice : retour sur les élections américaines
À l'émission Les Malins
Samedi, le 29 octobre 2016, à 9h43 (écouter en rediffusion)
Ici Radio-Canada Première Ottawa-Gatineau (90,7 fm)
mardi 8 novembre 2016
Philosophers and Tyrants (F. Gonzalez)
Conférence | Talk
Philosophers and Tyrants: Politics in the Platonic Seventh Letter and in Martin Heidgger's Black Notebooks
Friday, November 11th, 2016
Heidegger’s involvement with National
Socialism has often been compared to Plato’s association with Dionysius II,
tyrant of Syracuse. Both cases are seen as only examples of a naiveté with
regard to politics that has always characterized philosophy, to the point that
Hannah Arendt has called it a ‘déformation professionnelle’. The argument of
this talk is that such a view is a complete misrepresentation of the politics
of both Plato and Heidegger. Plato, far from being naive in this regard, was
fully cognizant of the irresolvable tensions existing between philosophy and
politics. There was also nothing naive about Heidegger’s political involvement,
though for a very different reason: his long-lived and unconditional embrace of
National Socialism, with regard to which there can remain no doubt today,
results from a deliberate destruction of ‘the political’ as an autonomous
sphere of reflection and action. Only once we get beyond the trite idea
that these philosophers were politically naive, can we confront the different
questions they pose: in the case of Plato, in what way and to what extent can
philosophy guide and intervene in politics? In the case of Heidegger, is
politics even possible, does the word ‘political’ retain any meaning, at the
end of metaphysics?
3:00pm
University of Ottawa
Desmarais Hall
Room 8161
vendredi 4 novembre 2016
jeudi 3 novembre 2016
Money Creation and Distributive Justice | Création de la monnaie et justice distributive (P. Dietsch)
Money Creation and Distributive Justice
Peter Dietsch, Université de Montréal
Event Date: November 10,
2016 - 12:00pm to 1:30pm
Location: FSS 5028, 120
University Private
Presented by CIPS, IPEN and
the Ottawa Political Thought Research Network
Free. Bilingual
presentation. Registration is not required. Seating is limited and available on
a first come, first served basis.
Theories of justice appeal
to a variety of criteria to determine what social arrangements should be
considered just. For most theories, the distribution of financial resources
matters. However, they ignore the way that money creation itself might have an
effect on distributive justice.
Professor Dietsch will
advance a comparative analysis of two systems of money creation: First, the system
of fractional banking as we know it today, under which commercial banks can
create money by giving out loans without any significant constraints other than
the creditworthiness of the debtor; second, the system of 100% banking (Fisher
1936, Benes & Kumhof 2012), under which banks play a role of mere
intermediaries. The two systems are usually compared with respect to their
relative financial stability only. He extends this analysis to distributive
justice. Arguably, fractional banking contains a bias in favour of those with
collateral and thus in favour of the rich. 100% banking would significantly
reduce it. He also looks at the impact of different ways of dealing with credit
default on distributive justice. Systems that put the entire burden of default
on the debtor have a different impact on distribution than ones that allow for
short-cuts for creditors.
Peter Dietsch is a professor in the Département de
Philosophie de l’Université de Montréal. He works on questions of economic ethics,
with a particular focus on issues of distributive justice as well as of
economic policy. He is the author of Catching Capital – The Ethics of Tax
Competition (OUP, 2015) as well as of numerous articles.
Création de la monnaie et justice distributive
Peter Dietch, Université de Montréal
Date: 10 novembre 2016 - 12h00 à 13h30
Lieu: FSS 5028, 120 Université Privé
Présenté par le CÉPI, le RÉPI et le Réseau de
recherche en pensée politique d'Ottawa
Gratuit. Présentation bilingue. Inscription non
requise. Les places sont limitées et seront disponibles sur la base du
« premier arrivé, premier servi ».
Les théories de la justice font appel à de nombreux
critères pour déterminer quels caractères sociaux devraient être considérés
comme raisonnables. Pour la majorité des théories, la distribution de
ressources financière est importante. En revanche, ils ignorent la manière dont
la création de l’argent elle-même peut avoir un impact sur la justice
distributive.
Le professeur Dietsh proposera une analyse
comparative de deux systèmes de création de monnaie : la première, le système
de réserves fractionnaires comme nous le connaissons de nos jours, sous
lesquels les banques peuvent créer de l’argent à l’aide de système d’emprunt
sans contraintes sauf celle de la solvabilité du débiteur. La deuxième théorie
est celle des réserves fractionnaires au 100 % monnaie (Fisher 1936, Benes
& Kumhof 2012), ce qui signifie que les banques joue le rôle
d’intermédiaire. Les deux systèmes sont souvent comparés seulement avec leur
relative stabilité financière. Son analyse de la justice distributive est plus
profonde. Les réserves fractionnaires représentent tout de même une faveur pour
les personnes ayant une garantie et par conséquent une faveur pour les riches ;
les réserves fractionnaires au 100 % monnaie, réduiraient ce phénomène de
manière considérable. Il prend aussi compte des différentes manières de traiter
le risque de crédit au sein de la justice distributive. Les systèmes qui
donnent l’intégralité de la charge sur le débiteur, ont un impact différent sur
la distribution, que ceux qui ont accès à des raccourcis pour les créanciers.
Peter Dietsch est professeur au département de
philosophie de l’Université de Montréal. Il travaille sur des questions
d’éthique économique, se concentrant particulièrement sur la justice
distributive et la politique économique. Il est l’auteur de Catching Capital —
The Ethics of Tax Competition (OUP, 2015) ainsi que de nombreux articles.
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